10 conseils pour percer sur Instagram :
[la technique de charognard galeux est la n°9, vous pouvez vous ruer dessus]
Règle n°1 : A la niche, Mauricette !
Avant de se lancer il faut définir sa case, ou niche.
Dans la vie on peut être champion de pancrace, musicien, poète et philosophe. Dans un jeu de rôle non, et Instagram est un jeu de rôle. Déjà si on veut être biclassé (porter deux casquettes, modèle et dessinatrice par exemple) ça commence à compliquer l’affaire et on a tout intérêt à avoir un style cohérent dans les deux activités si on veut mettre ça sur un seul compte. N’essayez même pas d’avoir trois casquettes.
On promouvra donc UNE activité. Si on peut y faire référence dans son nom, c’est mieux.
On y fait évidemment référence dans sa bio, à propos de quoi…
Règle n°2 : Les masses sont stupides.
Et vous visez le chiffre, la quantité, donc les masses.
N’essayez pas de faire le finaud dans votre bio avec des références cryptiques ou un haïku trop stylé qui ne dit pas grand-chose de votre activité.
On peut faire ça quand on a déjà plus de 2 000 followers et une petite street cred, c’est élégant, ça fait celui qui n’y touche pas (on peut se permettre de n’y pas toucher quand on palpe grassement).
Un petit jeu de mot, une fantaisie passe, mais à part ça il faut que ce soit clair, direct : définissez le produit.
Ici deux exemples de bio efficaces chez Xenia Vetsera et Lady Pandora avec un brin de fantaisie : on sait exactement ce que l’on va trouver et l’usage des emojis allège l’ensemble. Chez Amazona Onirica, vous voyez un bon exemple de « biclassement » : à la fois danseuse et illustratrice, on trouve cependant la même force dans ses portraits, ses danses et ses dessins (notons qu’elle fait partie des personnes qui se moquent royalement de ces règles, de la hype et des chiffres, mais on trouve tout de même chez elle une cohérence certaine).
Règle n°3 : Choisissez un skin.
Répétons-le, Instagram est un jeu de rôle, une simulation dans laquelle vous faites évoluer un personnage, donc avant d’aller à l’aventure, choisissez-lui un look.
Si vous êtes un artiste, votre style fait déjà votre cohérence, si vous êtes un artisan veillez à présenter vos œuvres dans un arrangement qui représentera votre univers. Dans tous les cas, définissez votre signature visuelle, votre esthétique propre, ce peut être une harmonie de trois teintes ou un filtre qu’on retrouvera tout le temps.
Instagram est un réseau visuel : il faut que ce soit joli et qu’on ait envie d’y rester quand on vient sur votre profil (1). Gardez à l’esprit la disposition des photos par lignes de trois (pour faire des compositions en triptyque par exemple).
De temps en temps, quand vous avez passé quatre lignes ou plus dans un certain ton, changez légèrement pour créer une variation dans le thème.
Règle n°4 : Vous êtes un agent publicitaire qui promeut une fiction.
Lorsque vous êtes sur Instagram vous n’êtes pas vous-même mais un agent publicitaire chargé de vendre un produit. Ce produit est votre personnage.
Plus vous serez bon en jeu de rôle, plus vous jouerez bien l’ « authenticité », plus votre public sera fidèle et s’attachera à ce personnage, ses goûts, ses insécurités (très vendeur), ses moment de joie et de « partage ».
Ne prenez rien à cœur, ne prenez aucune réaction ou absence de réaction pour vous : dès que vous vous connectez, vous entrez en scène. Si on vous attaque, répondez avec gouaille, esprit et urbanité, si on vous ignore, changez de stratégie. Dans ce jeu, vous êtes à la fois les « Mad Men » et leurs clients, il ne s’agit que de vendre des fictions, de faire du story telling.
Règle n°5 : Posez les bases.
Vous êtes prêt à vous lancer. Sélectionnez neuf photos qui présentent bien votre activité, qui vont bien ensemble, présentez-vous sous différents aspects en description et postez-les d’une traite en ayant au préalable ameuté vos potes pour qu’ils suivent votre compte et en racolant comme un gros sale dans les hashtags (j’y viens).
Exemple chez Xenia Vetsera qui a conçu son compte à usage (et de façon) professionnel(le) : à gauche ses premières photos, sa « base », postée dans l’heure de l’ouverture de son compte, à droite une de ses évolutions esthétiques, toujours cohérente mais avec quelques variations, associant photos d’extérieur, lieux pittoresques, décoration intérieure, livres présentés et détails de peinture classique.
Règle n°6 : « Wallah sois pudique »
Au moment de poster et d’user de mots-clefs, il faut prendre en compte le grand fléau d’Instagram : le shadowban. Il s’agit d’une censure tacite qui consiste à désactiver les hashtags sur une publication qui s’affichera sur votre compte et sur le feed de vos abonnés mais sera invisible au public non-abonné. Votre photo ne sera donc pas répertoriée.
Instagram a des règles claires concernant le type de publications autorisé : la génitalité, les tétons féminins, le gore et l’apologie du terrorisme entraînent une suppression du post. Le shadowban, lui, obéit à des règles non dites, une sorte de code diffus que l’on ne peut que deviner en regardant quelles photos s’affichent sous des hashtags (on écrira désormais #) connus il y a quelques années encore pour répertorier toutes les gloires musclées, dorées et parfois retouchées de la plastique humaine : #fitness #fitgirl #summervibes #swimmsuit #bikini #swimmingpool etc. Quand ces # eux-mêmes ne sont pas censurés, entraînant mécaniquement l’invisibilisation du post qui les mentionne, ne s’affichent plus que des photos de corps suffisamment couverts ou cadrés de façon à ce que l’I.A. de surveillance ne distingue pas trop de couleur chair dans une forme humanoïde. Le message est clair : la tendance est à la modest fashion. Vous pouvez-donc twerker à qui mieux mieux tant que c’est en legging, ou rouler des hanches en culotte tant que vous feintez l’I.A. en portant un petit haut moulant. Ou alors vous pouvez avoir un compte certifié et sponsoriser vos posts, auquel cas tout est permis.
Règle n°7 : Racolage actif.
Aucune limite, aucun scrupule, aucune décence à avoir dans l’utilisation des #, surtout au début.
Vous verrez des gros comptes sans # ou quasi sans : ce sont ceux qui sont venus sur Instagram en y important une solide base d’abonnés ou qui en ont usé jadis mais ne le font plus pour donner l’impression d’un détachement de bon ton.
Demandez-vous ce que les autres membres de votre petit cercle vont chercher, ce que vous chercheriez vous-même.
En commençant à écrire après le signe dièse, des mots-clefs vous seront proposés, accompagnés d’un nombre (le nombre de publications avec ce mot), si le nombre est trop élevé votre photo sera engloutie en quelques secondes, si c’est un nombre ridicule (moins de 100), personne ne le cherche. Pour commencer, ciblez les # qui ont entre 1000 et 100 000 occurrences.
Si ce que vous vouliez mettre n’apparaît pas dans les propositions, c’est que ce # est banni, mais attention : un # shadowbanned peut tout de même apparaître et faire aussitôt censurer votre post.
N’utilisez pas trop souvent les mêmes # : en variant vous ratisserez plus large.
Règle n°8 : Je ne suis pas donc je suis.
Le but du jeu quand on veut percer et influencer (ça peut être pour la bonne cause, je ne juge pas) est d’être suivi par le plus grand nombre en suivant le plus petit nombre. Plus l’écart est grand, plus on pèse. Cet écart est un véritable enjeu dans les réseaux de la non-réciprocité, c’est à dire de la hiérarchie : sur Facebook, on joue à sommes égales, quand on ajoute une personne, chacun se retrouve avec un contact en plus, sur Instagram, Twitter, Snapchat etc. on distingue les influenceurs des suiveurs.
On reconnaît d’ailleurs une personne chouette et sûre d’elle à ce qu’elle se fiche complètement de cela : ce sont les gens qui sont vraiment sur Instagram pour découvrir des artistes, de belles choses, et se faire des potes. Mais si vous êtes là pour le chiffre, quand vos contacts des forums, de Facebook ou d’IRL débarqueront en masse pour vous suivre à l’ouverture de votre compte, prévenez-les que c’est un compte « purement professionnel » et que vous ne suivrez que des gens « de la profession ».
Pas de follow back entre pairs qui tienne dans cette vaste courtisanerie : on ne sourit qu’à plus grand que soi.
Ici vous pouvez voir la cohérence stylistique maintenue volontairement par House of Whispers, à gauche, qui consacre son compte à l’occult fashion, au style coven, tant dans l’habillement que dans l’art de vivre, et, à droite, les subtils échos d’un style à l’autre sur le compte de Lady Pandora qui présente les multiples facettes de son esthétique gothique mais sait jouer avec la composition de la grille instagram pour rappeler certains éléments comme on le ferait dans une tenue.
Règle n°9 : Farmons, mes bons ! (c’est sale, mais ça paie)
Vous êtes inscrit depuis six heures, vous avez défini niche, bio, avatar, skin, vous avez importé vos contacts (sans les suivre en retour, comme tout chacal pelé qui se respecte) et arborez donc déjà trois fois plus d’abonnés que d’abonnements, vos neuf premières images définissent une identité visuelle cohérente, vous vous êtes présenté en description des images et vous avez abusé de #.
Tout cela n’est qu’une base minimale, qui reste moyennement efficace sans le racolage le plus basique et le plus payant : liker en masse.
C’est ce qu’on appelle farmer (to farm) dans le monde des MMORPG : faire du easy kill mécanique et pénible, tuer des centaines, des milliers de rats, d’araignées débiles, qui ne vous font rien dépenser (à part du temps) ni risquer et rapportent lentement mais sûrement.
Sur Instagram, il s’agit de prendre un des # que vous avez utilisés et qui représente le mieux la niche ciblée et faire défiler les publications récentes en likant tout ce qui passe. Tout. Mécaniquement, sans rien regarder.
Le nombre de likes ne s’affichant pas sur votre profil (contrairement à Twitter), vous pouvez y aller : personne ne saura que votre appréciation a la valeur d’un kleenex usagé.
En cinq minutes d’une telle activité on gagne de 5 à 10 followers dont une moitié s’en ira peut-être voyant qu’il n’y a pas de follow back à la clef, mais dont l’autre restera.
En s’y astreignant deux fois cinq minutes on gagne au moins 10 followers par jour. Pour ma part 150 en une semaine lors de ma découverte fortuite de ce procédé (mais l’efficacité peut être imputée à ma niche, sa composition genrée et mon profil, aussi préféré-je réduire mes propres statistiques pour parvenir à une moyenne à peu près généralisable).
Cette pratique est absurde, décérébrante, mécanique, robotisante, avilissante, mais la plus payante (si vous avez assuré les bases).
Règle n°10 : Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient.
L’engagement, c’est ce qu’Instagram fait passer pour de la qualité et qui n’est qu’une quantité de commentaires et de likes. Il se cultive en incitant les gens à parler d’eux-même, en leur demandant un avis dont on se fout royalement mais qui générera toujours des commentaires. La subtilité consiste à éviter le fameux « et vous …. ? » qui avoue trop son objectif chiffré.
Répondez à chaque commentaire sous vos publications, même aux séries d’émojis, même aux commentaires passif-agressifs : c’est toujours un commentaire de plus.
L’engagement de « qualité » c’est aussi celui que vous aurez auprès des plus grands que vous : rien ne sert de liker vingt de leurs publications comme un rampant, il suffit d’engager le dialogue sous deux de leurs photos, de façon urbaine et spirituelle, et nourrir un bavardage sans fin pour capter leur attention et celle de leurs abonnés. En bon courtisan, vous flatterez le puissant en le taguant sur vos posts et stories quand vous abordez un de ses sujets de prédilection.
Les stories seront d’ailleurs le lieu où vous exprimer, répondre à des chaînes, interagir, interpeller des personnes sans inonder votre profil qui doit rester propre et cohérent (postez tous les deux jours, planifiez vos posts, vérifiez-en l’harmonie). Elles permettent une certaine « spontanéité » dans le jeu, sans grande conséquence puisqu’elles ne sont accessibles que 24h.
Dès 300 abonnés, lancez un défi avec un # personnalisé qui incitera vos abonnés à participer (par exemple en répondant à une série de questions, les gens adorent parler d’eux-mêmes) en plusieurs posts avec votre # et en vous taguant « pour qu’on puisse échanger, hihi, j’ai hâte de voir vos réponses » (en fait : pour qu’ils vous fassent connaître de leurs propres abonnés).
Puis vous pourrez lancer votre premier concours de type loterie : pour participer il faudra partager l’annonce du concours en story, vous taguer, peut-être taguer des gens sous votre annonce (en post) pour faire connaître ce concours. Il faut évidemment que le lot soit convoité dans votre niche, typiquement une de vos œuvres si vous êtes artiste ou artisan, mais n’importe quoi fait l’affaire : accessoire, livre, disque, figurine, maquillage, jeu… C’est une façon très efficace de passer des paliers d’abonnés.
Ici, à l’instar d’Amazona Onirica précédement citée, deux comptes d’artistes. L’une est photographe en argentique, Marie Lbb, à gauche : elle alterne en douceur couleurs et noir et blanc sans heurter le regard. L’autre est peintre et créatrice, Joanna Maeyens, à droite, et parvient à passer de dominantes sombres à dominantes clairs sans produire de rupture dans l’harmonie.
A toutes ces choses s’ajoutent quelques subtilités de bon sens que vous trouverez en connectant deux neurones (comme les heures à préférer : entre midi et deux et vers 18h, facile à comprendre avec les habitudes pavloviennes des masses salariées, qui persistent en temps de vacances). Il y aurait encore cent traits à aborder (comme la chacalerie inefficaces des petites pestes qui s’abonnent pour se désabonner le lendemain, ou qui vous bombardent de likes pour se faire remarquer etc. ) mais le but ici est moins l’exhaustivité que la synthèse.
En suivant tout cela, vous passerez facilement de 0 à 1000 followers en quatre mois et le reste suivra.
Qu’en retirer ?
En faisant abstraction de l’aspect quantitatif inhérent à tout réseau social (et développé en préambule), ainsi que de la course à la popularité dont les précédents conseils définissent les contours mais qui n’est en rien le seul mode d’utilisation des réseaux quels qu’ils soient, Instagram aurait pu avoir un véritable intérêt esthétique.
Qu’on le prenne comme vitrine publicitaire de son expression artistique ou comme jeu de rôle, il aurait pu permettre maintes explorations graphiques : définitions ludique de multiples identités visuelles, promotion de valeurs (ce que certains comptes politisés font excellemment), combinaisons en mosaïques ou kaléidoscopes, cadrages expérimentaux… Une des principales dérives imputées à Instagram est l’esthétisation factice de la réalité, la sur-fréquentation de lieux instagramables ou l’instagramisation de cafés et restaurants qui se plient aux modes décoratives des millenials en multipliant l’or rose et les plantes vertes ou en recréant « en dur » la cohérence esthétique typique du réseau. Pour déplorable que soit tout cela, cette dérive a également incité les masses à accorder plus grande attention à l’harmonie des formes et des couleurs dans leur environnement, à l’art de la composition, aux proportions et à leur équilibre, ce qui est bien moins superficiel qu’on le craint.
Oui, Instagram pourrait avoir cet intérêt paradoxal de parvenir par le calcul à la contemplation, mais son rapport à la beauté est entièrement détruit par la pratique du shadowban. D’une part il n’est rien de plus pernicieux que d’imposer une conduite par l’arbitraire de règles tacites : c’est la façon la plus efficace d’imposer l’auto-censure et l’intériorisation de codes aliénants. Aliénants parce qu’étrangers et parce que nous rendant étrangers à nous-même, à notre idéal artistique, à notre culture esthétique.
Le rapport d’Instagram à l’exposition du corps, confié à des I.A., est symptomatique : sans le discernement de la civilisation, le programme se contente de calculer la taux de chair à découvert. Plus le taux est élevé, plus l’œuvre sera considérée indécente.
La quantification mécanique de la chair condamne la nudité d’Artémis et promeut le selfie de la poupée Bratz un doigt dans la bouche. La quantification monétaire du profit promeut la modest fashion pour récupérer les pétrodollars des marchés islamiques.
Un épisode de la série Black Mirror semble cerner le jeu des apparences et de la cyber-popularité dans un univers ultra-instagramable : Nosedive. Il n’en illustre cependant que la courtisanerie des rapports et pourrait aussi bien être l’adaptation futuriste des chapitres « De la Cour » et « Des Grands » des Caractères de La Bruyère.
Comme on l’a vu avec la règle n°9, le véritable moteur d’Instagram est la production de likes. En cela l’épisode parfait pour comprendre son mécanisme est Fifteen Million Merits où le prolétariat produit l’énergie électrique en pédalant sans cesse et peut, à force d’économies et de stakhanovisme de la pédale, s’offrir une chance d’être repéré pour quinze minutes de gloire dans l’espoir d’accéder à la classe supérieure des divertisseurs publics. (2)
La source d’énergie d’Instagram, c’est le like, farmer en likant tout ce qui est référencé dans l’heure sous un # équivaut à pédaler : on produit du like en masse. Cette production d’énergie est récompensée par des merits : des abonnés qui nous apportent la précieuse crédibilité. Plus on pédale, plus on like, plus on accumule les crédits, c’est à dire les abonnés, et, parvenu à 10 000 abonnés, on peut espérer son quart d’heure de gloire, passer au rang des influenceurs… rêve prolétarien de la célébrité du divertissement.
Comprendre ce moteur et sa mécanique est la clef pour comprendre Instagram, mais rien ne nous oblige à y accorder le moindre intérêt.
En effet, comme on l’a déjà dit, ces règles ne valent que pour qui veut « percer ». Pour celui qui veut utiliser Instagram comme une personne saine, c’est à dire avant tout pour jouir de l’expression esthétique de ses pairs et y concourir (au sens de courir avec, non contre) seules trois choses sont à prendre en compte :
* ça n’est jamais qu’un jeu de rôle, rien ne doit vous affecter
* vous êtes les cobayes consentant des ingénieurs sociaux et des entraîneurs d’I.A.
* vous êtes soumis à l’arbitraire de lois tacites répondant à un système de valeurs étranger.
Le jeu esthétique d’Instagram permet aussi de transmettre une éthique, un art de vivre et de renouveler l’admiration pour notre patrimoine : régional, français, européen, indo-européen… C’est ce que font les comptes Paths of Acheron, à gauche, et Folk them all, à droite, dans des styles très différents entre ombre et lumière qui reflètent les personnalités fortes de leurs créatrices tout en s’adressant au plus grand nombre pour raviver son émerveillement.
Merci à Marie, Hauteclaire, Anna et tous ceux que j’ai ennuyé ces dernières années avec mes pénibles interrogations sur le fonctionnement tacite d’Instagram.
Merci à celles qui m’ont permis d’user de leurs comptes pour illustrer mon propos.
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(1) : idée et formule empruntée à Hauteclaire
(2) : analogie trouvée lors d’une conversation avec Anna