Alors que le froid vif nous mord
Entendez le flot lent et lourd
du chaud nectar de nos artères
à Jasmina
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Après la Nuit et la Mort, nous suivons la triade mishimienne pour aborder la mer de Sang:
« le penchant de mon cœur vers la Nuit, la Mort et le Sang était indéniable. »
Mishima, Confession d’un masque
Comme de désormais habitude, voici liste, traductions et liens des titres (il faut cliquer dessus pour accéder à musique sur youtube _ note pour les vénérables ancêtres)) de cette troisième émission, avec de nombreux boni picturaux :
(et pour commencer, comme promis, Mishima en fundoshi) :
1) Torture by roses _ Death in June
Aboulie
poison d’un sang étranger
lueur du passé
pouvoir et malheur
Triste putain
de l’ignorance de la vie
vois le meilleur
de ce qui jamais sera
pense à tout ce
qui jamais ne sera
Chagrin, un puits aride
vide et vain
dévore jusques au cœur
ce que je ne cacherai pas
Mon amour se fane
ô camarade de tragédie
vois le meilleur
de ce qui jamais sera
pense à tout ce
qui jamais ne sera
Ton image calcinée
tu n’es plus
tu n’es rien
Oui, je t’aime
et hop, Mishima en saint Sébastien :
2) Bela Lugosi’s Dead…
Blanc sur blanc, capes noires translucides
retour au clou.
Bela Lugosi est mort.
Les chauves-souris ont quitté le beffroi,
Les victimes ont été saignées,
Cercueil noir orné de velour rouge,
Bela Lugosi est mort.
Les épouses virginales font procession à sa tombe
jonchée des fleurs mortes du temps
affligées en une éclosion létale.
Seul dans une chambre obscure,
le comte.
Bela Lugosi est mort…
vivant
(bonus) L’originale, par Bauhaus (1979)
A) reprise par Dead Cross (2017)
B) reprise (muy caliente) par Nouvelle Vague (2006)
(et à propos de Susan Sarandon et Catherine Deneuve, du Duo des fleurs (Lakmè) et de toutes ces choses, voici ce à quoi vous avez échappé pour le flyer…):
3) Bram Stoker’s Dracula : the brides _ Wojciech Kilar
et hop, le retour de Mishima, de son sabre, de son fundoshi et de son… bref, Akihiro Miwa (qui a super mal vieilli, cette cata…)
#PlusPunkQueToi
4) Blood Hunger Doctrine _ Dimmu Borgir :
L’homme et sa pieuse morale
intoxiqué par les fruits de la terre
fanatisme diabolique sinistre et froid
la perversion parfaite, incarnation bestiale.
Comme instruments de torture
sans une ombre de compassion
nous exposerons la naissance impie
à la lumière du monde.
Comme l’art est né de la souffrance
ainsi sommes nous
bons par nature, mais corrompus par libre arbitre.
Incestueusement engendrés par la soif de meurtre.
Le temps est venu pour la marche à l’abysse
Lié à la force de l’ultime holocauste.
Répandez les dons de la grâce
et massacrez toute l’humaine race.
Interdits à la rédemption
quand croît la douleur au purgatoire
une réalité si apparemment fondée
se nourrit du Culte de la Mort.
Nous exposerons la naissance impie
à la lumière du monde.
Pourquoi il FAUT regarder Les Prédateurs (The Hunger) :
Le diable est sang
subtile essence
nuitamment t’appelle
lorsque tu souffres
brûlant les voies qu’il suit
par couloirs sombres
sa voix t’attire
outre le magma
Le diable est sang
subtile essence
caché il l’accueil
à son sabbat
brûlant les voies qu’il suit
par couloirs sombres
il te mène en bas
avec les autres
Fuis le soleil
Fuis la lumière
trouve sagesse et vérité
dans ton esprit.
Vous reprendrez bien un peu de Mishima en fundoshi avec supplément « bambin pendu ultra creepy au premier plan » ?
flambergeetbelladone.wordpress.com 